Corum met sur le marché sa 4e SCPI. Corum USA est le premier véhicule quasi exclusivement dédié aux actifs immobiliers nord-américains. La SCPI sera donc sensible au risque de change. Mais pourrait bénéficier du retournement du cycle aux Etats-Unis.
Le gestionnaire Corum repousse de nouveau les frontières des investissements des SCPI. Corum USA, son quatrième véhicule -et 15e SCPI officiellement lancée cette année-, est en effet le premier à décider d'investir, quasi exclusivement, dans des actifs immobiliers nord-américains.
La SCPI « Corum USA vous emmène encore plus loin », précise d'ailleurs le gestionnaire dans sa communication. Le nouvel opus, diversifié sectoriellement comme les précédents (Corum Origin, XL et Eurion), visera de fait essentiellement des actifs situés aux Etats-Unis[1]. Corum USA ouvre ainsi aux épargnants la possibilité d'accéder au premier marché immobilier mondial[2]. A cette profondeur de marché s'ajoute un momemtum favorable. Selon les équipes de Corum, qui murissaient ce projet depuis plusieurs mois, le marché immobilier américain est encore en bas de cycle. « Bien que les taux s'orientent à la baisse depuis la fin de l'été 2024, une fenêtre d'investissement reste encore bien ouverte pour saisir les nombreuses opportunités présentes sur ce marché », estiment-elles. Corum compte donc bien tirer parti de valeurs d'actifs ayant fortement corrigé. Et, plus globalement, surfer sur les cycles immobiliers sectoriels, variables selon les Etats américains.
L'objectif de performance associé à Corum USA semble de ce fait modeste. Comparé à ceux affichés par d'autres SCPI récemment lancées. Ou aux rendements affichés ces dernières années par les trois précédents véhicules gérés par Corum, régulièrement positionnés dans les premières places, tant en termes de performance que de collecte. Corum USA se positionne en effet avec un rendement annuel (non garanti) de 4,5%. Et un TRI sur 10 ans de même niveau. Cette prudence s'explique en partie par le risque de change auquel la SCPI sera exposée. Comme sur les autres SCPI de sa gamme, Corum a décidé de ne pas le couvrir systématiquement. « La fluctuation du dollar peut affecter la valeur du patrimoine immobilier de Corum USA. Et, donc, de son prix de part à la hausse comme à la baisse, ainsi que celle des loyers perçus », précise de fait le gestionnaire.
Ce risque de change s'accompagne toutefois d'un avantage fiscal. Comme les SCPI européennes, Corum USA va en effet bénéficier de l'effet des conventions fiscales. En pratique, les impôts payés par la SCPI aux Etats-Unis (30%) seront imputés sur le prélèvement forfaitaire unique (PFU) applicable aux dividendes perçus par ses associés[3]. Corum USA, ouverte aux souscriptions depuis le 13 novembre a reçu son agrément AMF dès le 9 juillet dernier. Avant, donc, plusieurs autres SCPI lancées ces dernières semaines… Son prix de souscription est fixé à 200 €. Ses commissions de souscription et de gestion sont dans la norme. Son délai de jouissance également[4]. Comme les autres SCPI du gestionnaire, la distribution des dividendes se fait sur une base mensuelle.
Corum n'a pas précisé ses objectifs de collecte. Mais il est clair, compte tenu du poids du gestionnaire sur le marché des SCPI, que Corum USA se positionne un concurrent sérieux face aux autres nouveaux entrants…
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CORUM L'Épargne, SAS au capital social de 100 000 €, RCS Paris n° 851 245 183, siège social situé 1 rue Euler 75008 Paris, inscrite auprès de l'ORIAS sous le numéro 20002932 (www.orias.fr) en ses qualités de conseiller en investissements financiers, membre de la CNCIF, chambre agréée par l'AMF, de mandataire en opérations de banque et services de paiement, de mandataire d'intermédiaire d'assurance et d'agent général d'assurance sous le contrôle de l'ACPR, 4, place de Budapest CS 92459 75436 Paris Cedex 9.
(i) Information extraite d'un document officiel de la société
[1] En se réservant toutefois la possibilité de placer jusqu'à 10% de son portefeuille en immobilier européen.
[2] Le marché immobilier américain représente près de 1,6 fois la taille du marché européen (230 Md$ investis en 2023 vs 145 Md$ en Europe).
[3] Voir la note d'information de Corum USA, qui précise notamment que « les distributions prélevées sur les revenus du REIT et reçues par la SCPI sont soumises aux États-Unis à une retenue à la source de 30 %, prélevée conformément à l'article 10 5. de la convention fiscale franco-américaine du 31 août 1994 (modiée par les avenants du 8 décembre 2004 et du 13 janvier 2009). La SCPI et ses associés peuvent revendiquer le bénéfice de cette convention, ce qui leur permet de bénéficier, en particulier, de la clause d'élimination des doubles impositions y figurant. C'est ainsi que, s'ils sont soumis en France au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% (comprenant l'impôt sur le revenu au taux de 12,8% et les prélèvements sociaux de 17,2%) au titre des dividendes reçus du REIT, les associés de la SCPI peuvent imputer sur le PFU un crédit d'impôt correspondant au montant de la retenue à la source de 30% prélevée aux États-Unis ».
[4] Il est actuellement fixé, selon la note d'information, au 1er jour du 6e mois suivant la souscription.
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.