Bercy voulait réinjecter l'épargne accumulée pendant la crise sanitaire dans l'économie réelle. Une des pistes était d'inciter les Français « à transmettre cette épargne à ceux qui pourraient la consommer », avait déclaré Bruno Le Maire au Sénat en mars dernier, en allégeant la fiscalité appliquée aux donations. Mais le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance a changé d'avis. « Les chiffres de la consommation sont bons, les Français utilisent leur épargne. Je souhaite donc que tous ceux qui le peuvent utilisent les dispositifs existants qui permettent de donner en franchise d'impôt 100 000 € pour un enfant et près 32 000 € pour un petit-enfant », a expliqué aux Echos le ministre, mercredi 26 mai. « Il n'y a pas besoin d'aller plus loin pour l'instant », a-t-il tranché.
Un projet de loi de finances rectificative (PLFR) doit être présenté mercredi prochain, le 2 juin. Il prévoit d'octroyer 15
Par ailleurs, le chef de Bercy a une nouvelle fois estimé que la réforme des retraites était « nécessaire pour l'avenir de notre économie comme de notre modèle social ». « La réforme des retraites doit consolider le financement de notre protection sociale. Mais elle doit aussi et surtout accroître la richesse produite collectivement et donc assurer un meilleur niveau de vie à nos enfants. Cela pose la question du travail des plus de 55 ans, qui sont trop souvent écartés du marché du travail, et l'accès plus facile des jeunes à l'emploi », a précisé Bruno Le Maire aux Echos.
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.