L'héritier nu-propriétaire logé gratuitement peut être tenu d'une indemnité de rapport, lors de la succession de l'usufruitier, dont le montant vient d'être précisé par les juges.
Pour rappel :
La règle du rapport civil veut qu'il soit tenu compte des biens donnés au jour du partage des biens de la succession du donateur (pour le calcul de la masse partageable).
Les héritiers réservataires (les enfants) pourraient éventuellement obtenir des indemnités de rapport et/ou de réduction.
Une mère était usufruitière d'un bien immobilier dont ses 2 fils étaient nus-propriétaires indivis.
Un des fils a occupé une partie du bien pendant 44 ans, sans verser de loyer mais en prenant à sa charge de nombreuses dépenses d'entretien et d'amélioration.
Au décès de l'usufruitière, l'autre fils a demandé à ce que soit rapporté à la succession l'avantage indirect résultant de l'occupation gratuite du bien.
Les juges ont fait droit à sa demande. Le nu-propriétaire occupant s'est pourvu en cassation.
Décision
En l'espèce, l'opération par laquelle l'usufruitier met à disposition du nu-propriétaire le logement démembré, sans conclure avec lui de prêt à usage ou de bail, a été qualifi ée de donation indirecte.
Or :
Pour la Cour, le nu-propriétaire est bien tenu d'une indemnité de rapport égale :
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.