« Investir dans des classes d'actifs qui resteront lisibles dans le temps… »

Kenza Houd, en charge de la distribution chez V Patrimoine, analyse la nouvelle configuration des marchés immobiliers. Et recommande de privilégier les secteurs les plus pérennes en termes d'usage. Au premier rang desquels celui du logement. Vidéo.

Que se passe-t-il sur le marché immobilier ?

Kenza Houd - L'immobilier tel qu'on le connaissait n'est plus, et ne sera plus du tout le même. Il était très peu volatile. Et donc assez lisible. Mais on se rend compte désormais que certaines classes d'actifs immobilières, dont on ne soupçonnait pas la volatilité il y a quelques années, le sont devenues face à l'évolution des nouveaux modes de consommation. Et à l'évolution plus globale de la société. Cela a commencé durant la période de la Covid. Qui a complètement remis en question l'usage du bureau traditionnel.

Ces derniers mois, c'est la hausse des taux, inédite par sa fulgurance, qui a remis en question certaines valeurs immobilières. Le marché immobilier évolue donc désormais beaucoup plus facilement à la hausse, comme à la baisse. Parce que les évolutions de la société sont aujourd'hui beaucoup plus rapides qu'auparavant.

Que diriez-vous aux épargnants ?

Kenza Houd - Pour rassurer les épargnants, qu'ils appartiennent aux « anciennes» ou aux nouvelles générations, il convient déjà de rappeler que les marchés immobiliers sont cycliques par nature. Ils ont connu des crises. Ils en connaîtront toujours. Le tout, c'est de savoir s'y préparer. Concernant plus spécifiquement les nouvelles générations, j'ajouterais que le plus important est de savoir anticiper les mouvements de la société. De comprendre les nouveaux modes de consommation, les nouveaux usages sociétaux. Pour s'y préparer et s'y adapter.

Comment investir dans l'immobilier aujourd'hui ?

Kenza Houd – L'important, c'est d'investir dans des classes d'actifs qui resteront assez lisibles dans le temps. Même si elles évoluent, même si leur « mode de consommation» peut varier dans le futur, leur usage doit rester stable. La seule classe d'actifs qui répond à ces critères est la classe d'actifs résidentielle. Le logement tire son épingle du jeu. Par sa stabilité, sa résilience, sa prévisibilité. Car lorsque l'on a fait le constat que la société évoluait, que les modes de consommation évoluaient -celui du bureau, par exemple-, on réalise que l'on aura en revanche toujours besoin de se loger. Pour rentrer chez soi à la fin de la journée…

Comment aborder le logement locatif ?

Kenza Houd – La demande est soutenue par 2 phénomènes. Le premier, c'est la difficulté d'accéder à la propriété pour certains ménages. Notamment les plus modestes. La seconde, c'est au contraire la volonté manifeste d'une partie de la population de ne pas accéder à la propriété. Afin de garder une certaine forme de liberté, qui passe donc par la location. Pour être en phase avec cette problématique, il est donc important d'identifier des logements qui s'adressent plutôt aux classes moyennes. Et plutôt situés dans des villes de plus de 10 000 habitants qui connaissent une forte demande locative.

Un mot pour la fin ?

Kenza Houd – Franklin (Delano) Roosevelt disait de l'immobilier : « Acheté avec bon sens, il est le placement le plus sûr du monde»…

A propos de V Patrimoine⁽ⁱ⁾

V Patrimoine SAS est une société de gestion de portefeuille agréée par l'Autorité des marchés financiers, dont le programme d'activité est centré sur la création de véhicules d'investissements immobiliers résidentiels (FIA) ainsi que le Conseil en Investissement Immobilier. La société est également titulaire de la carte professionnelle pour les activités de Transactions immobilières sur immeubles, fonds de commerces et Gestion immobilière. Notre mission consiste à rendre possible pour nos clients à travers des investissements réels et tangibles dans des marchés structurellement stables à moyen et long terme.

(i) Information extraite d'un document officiel de la société.