Antoine Depigny, directeur du développement de Primonial REIM, revient sur les atouts de l'immobilier de santé dans le contexte actuel. Et les règles pour bien y investir. Point de vue.
Antoine Depigny - La période actuelle est évidemment une période assez inédite pour l'immobilier. Mais l'immobilier de santé poursuit une trajectoire assez particulière. Pourquoi particulière ? Parce que l'immobilier de santé, c'est de l'immobilier dit « alternatif ». Alternatif -aux autres classes d'actifs immobiliers-, cela veut dire que, finalement, son « driver » est plus l'évolution démographique que la conjoncture économique. En clair, l'immobilier de santé, du bien-être, de soins, dépend du vieillissement de la population, et de l'évolution de ses besoins. Or, force est de constater qu'aujourd'hui le déficit en infrastructures de santé est énorme. Que, donc, les besoins en immobilier de santé sont « pharaoniques ». Et que, donc, ce marché est plutôt tiré « à la hausse ».
Antoine Depigny – Oui, l'immobilier de santé, ce n'est pas un bloc unique. L'immobilier de santé est en général subdivisé en 3 catégories, en fonction de la durée du séjour. Un premier bloc s'articule autour de ce que l'on appelle le « court séjour ». C'est-à-dire, par exemple, les maisons médicales. Les maisons de santé. Les cabinets médicaux. Un deuxième bloc regroupe le « moyen séjour ». Avec les cliniques, par exemple. Où l'on reste généralement quelques jours, pour assurer les soins de suite ou de réadaptation.
Enfin, le bloc du « long séjour », qui représente le gros du secteur de l'immobilier de santé. Et qui comprend notamment les résidences services seniors et les EHPAD.
Antoine Depigny – Comme toujours, que ce soit en immobilier ou dans les autres domaines de la gestion d'actifs, il faut diversifier. Et donc construire une allocation d'actifs très diversifiée. Notre recommandation est de construire une allocation qui couvre les 3 segments que nous venons de décrire : court, moyen et long séjours. Et qui soit en outre diversifiée sur le plan géographique. Car les différents marchés européens -France, Allemagne, Italie, Espagne…-, sur lesquels sont présents les grands leaders de l'immobilier de santé, se comportent finalement assez différemment
Antoine Depigny – Oui, investir en immobilier de santé aujourd'hui, c'est investir dans un immobilier qui se réinvente tous les jours. Il ne faut pas limiter ce secteur aux EHPAD et aux résidences services seniors. L'immobilier de santé, c'est également, aujourd'hui, les laboratoires de recherche, les laboratoires d'analyses. Mais c'est aussi le bien-être, les cliniques de bien-être, les cliniques esthétiques, qui permettent de prendre soin de soi, d'entretenir son corps, de prévenir les maladies. Et l'immobilier de santé, c'est aussi évidemment les infrastructures qui permettent de soigner. C'est donc, finalement, toute une gamme d'immobiliers qui nous accompagnent au jour le jour.
Antoine Depigny – Investir en immobilier de santé, c'est quoi ? C'est investir pour soi, pour nos enfants, pour nos parents. Finalement, c'est investir dans l'avenir.
Primonial REIM réunit plus de 450 collaborateurs en France, Allemagne, au Luxembourg, en Italie, à Singapour et au Royaume-Uni. La société met ses valeurs de conviction et d'engagement ainsi que ses expertises à l'échelle européenne pour concevoir et gérer des fonds immobiliers au service de ses clients nationaux et internationaux, qu'ils soient particuliers ou institutionnels. Au 5 juillet 2023, Primonial REIM détient 42
L'immobilier de santé est une thématique déployée notamment dans la SCPI Primovie depuis sa création en 2012.
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