Le Gouvernement vient de préciser en réponse à une députée que l'acquisition en VEFA d'un logement que le contribuable entend affecter à sa résidence principale ne saurait s'analyser comme la construction de sa résidence principale par un donataire au sens et pour l'application de l'article 790 A bis du Code Général des Impôts. L'article 790 A bis du Code Général des Impôts issu de l'article 19 de la troisième loi de finances rectificative pour 2020 dispose que « les dons de sommes d'argent consentis en pleine propriété à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d'une telle descendance, un neveu ou une nièce, sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 100 000 € si elles sont affectées par le donataire, au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant le transfert […] à la construction de sa résidence principale ».
Ce régime de faveur n'a toujours pas été commenté par l'administration dans la base BOFIP-Impôt.
Il ressort de l'exposé des motifs des amendements visant à instituer ce dispositif que le but affiché était « de mobiliser les sommes ainsi données dans les domaines de la rénovation énergétique et de la construction qui ont particulièrement souffert de la crise et seront appelés à jouer un rôle décisif dans le cadre de la reprise. »
A défaut de commentaires certaines interrogations persistent quant à la mise en oeuvre de ce mécanisme.
Ainsi la députée de l'Orne Mme Véronique Louwagie a par une question du 29 décembre dernier interrogé le ministre de l'économie, des finances et de la relance afin de savoir si cette cette exonération concernait « les sommes qui seront affectées à la construction d'une résidence principale. Elle aimerait savoir si cette disposition concerne également la vente en l'état futur achèvement (VEFA). »
Le gouvernement vient de répondre négativement :
Dans ces conditions, l'acquisition en état futur d'achèvement d'un logement que le contribuable entend affecter à sa résidence principale ne saurait s'analyser comme la construction de sa résidence principale par un donataire au sens et pour l'application de l'article 790 A bis du Code Général des Impôts.
Pour les initiés, cette réponse reprend quasiment mot pour mot celle que la Direction de la législation fiscale (DLF) avait adressé au CSN qui demandait si le dispositif de faveur trouvait à s'appliquer si les sommes données étaient affectées au paiement des appels de fond dans le cadre d'une vente en VEFA (Publication de la Direction des Affaires Juridiques du CSN du 24/11/2020).
Rappelons que ce dispositif est temporaire puisqu'il porte sur les sommes versées jusqu'au 30 juin 2021.
A cette date aucune prorogation du régime de faveur n'est envisagée.
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.