Prises dans la nasse pandémique, les agglomérations voient fuir bon nombre de transactions immobilières depuis début 2020 avec un recul de 35% par rapport à 2019. Cette accalmie tire ses racines dans la pratique des prix élevés des logements proposés dans les grandes villes. Ce facteur est doublé du nouveau rôle qu'assure le domicile des ménages. En effet, ce dernier voit désormais ses propriétaires s'emmurer dans le carcan du télétravail. Il en résulte donc un cadre de recherche redéfini par de plus grands espaces intérieurs et extérieurs, que les grandes villes ne peuvent pas offrir à coup sûr.
Qu'à cela ne tienne, cette situation offre aux villes secondaires autant d'arguments pour plastronner sur la scène de l'immobilier. Ainsi, avec un taux moyen de crédit de 1,2% combiné à un budget moyen de 233 000 €, les futurs propriétaires redirigent leurs acquisitions vers les villes de moins de 100 000 habitants.
Au-delà de l'aspect budgétaire, les acheteurs accordent beaucoup d'importance au cadre de vie des villes moyennes. Le Baromètre des Territoires 2020 révèle, en ce sens, que près d'un quart des actifs résidants dans de grandes villes souhaitent déménager dans les villes moyennes. À noter, par ailleurs, que ce public est majoritairement âgé de moins de 35 ans.
Et, pour séparer le bon grain de l'ivraie, ces derniers écrèment les villes en question selon des caractéristiques bien précises parmi lesquelles une desserte ferroviaire bien assurée, en passant par un accès à un enseignement supérieur de qualité, sans oublier les capacités qu'ont ces villes à s'adapter aux changements climatiques. Pour être séduisantes, certaines villes moyennes sont même médaillées du programme « Action Cœur de Ville » qui garantit aux habitants de solides perspectives d'amélioration en matière de développement territorial et de conditions de vie.
Au Palmarès des villes moyennes dans lesquelles les citadins élisent domicile, nous retrouvons notamment Valence, Annecy, Vichy, Angoulême ou encore Vienne. Celles-ci disposent quasiment toutes de l'écusson « Action Cœur de Ville », véritable pierre à touche pour les acheteurs.
Le rapport du 22 février 2021 de Standard & Poor's a montré que les prix immobiliers devraient continuer d'augmenter pour les prochaines années, en France, et partout en Europe. L'étude prévoit également un ralentissement des prix immobiliers en France, en 2021. L'augmentation anticipée serait, ainsi, de +1,5% contre +4% en 2020.
Plusieurs facteurs contribuent à former ce bastingage autour du marché de la Pierre. Premièrement, la peur des ménages de se retrouver en situation de chômage a été apaisée par les aides gouvernementales visant à soutenir l'emploi et les revenus. Ensuite, l'augmentation notable de l'épargne des Français durant la pandémie, a conduit les épargnants à se tourner vers la Pierre. À cela s'ajoute un besoin de rendements plus hauts que ceux du marché obligataire, que la valeur refuge de la Pierre assure. Enfin, la politique très souple de la BCE a permis d'abaisser les coûts de financement ainsi que de renégocier les prêts accordés aux ménages.
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