Sur la scène internationale

Vendredi 2 juin 2017

Alors que notre nouveau président débute son quinquennat sur les chapeaux de roues sur la scène internationale, celle-ci revient au premier plan de l'actualité.

En voici un tour d'horizon :

Sur le plan politique, le Royaume-Uni tiendra ses élections législatives le 8 juin. L'issue de la campagne électorale, interrompue momentanément en respect des victimes du terrible attentat terroriste de Manchester, s'annonce serrée. A ce stade, il n'est pas certain que les partisans du Brexit l'emportent. Ce résultat pèsera sur les négociations prochaines sur les termes du Brexit. L'inflation accélère en contre coup à la chute de la livre sterling et l'économie ralentit.

En Italie, la perspective d'élections législatives anticipées sur septembre (pour lesquelles l'ancien chef du gouvernement, Matteo Renzi, s'est exprimé) a provoqué une tension sur les taux. Le 10 ans italien remonte à 2,20% pendant que ceux des autres pays de la zone euro se détendent, le 10 ans français revenant ce jour à 0,74%.

En France, les sondages sur les élections législatives du 18 juin semblent dégager une majorité parlementaire au nouveau gouvernement, mais les affaires, encore une fois, peuvent troubler le jeu.

En politique internationale, les Etats-Unis, qui sous la houlette de leur président toujours aussi affligeant viennent d'annoncer leur sortie des accords de la Cop 21 sur le climat, maintiennent leur niveau élevé de production de pétrole de schiste. Ceci alors que les membres de l'OPEP et certains pays comme la Russie viennent de prolonger de neuf mois leur accord de réduction afin de réguler le marché et stabiliser le prix du baril. America first (!).

Sur le plan économique, le mois de juin comporte 2 rendez-vous importants avant la période estivale avec les comités des banques centrales : BCE le 8 pour la zone euro et FED les13 et 14 juin pour les Etats-Unis.

Les indicateurs, parmi lesquels l'inflation, sont auscultés de près. A cet égard, le chiffre d'inflation publié par Eurostat pour la zone euro sur le mois de mai ralenti à 1,4% contre 1,9% avril et semble donner raison à la prudence dont la BCE a fait preuve jusqu'à présent.

Cette observation vaut également pour l'Allemagne qui voit le rythme de hausse des prix sur un an glissant passer de 2% en avril à 1,5% en mai. De plus, la BCE semble vouloir maintenir des taux bas et s'immuniser contre un éventuel effet de contagion d'une hausse des rendements aux Etats-Unis. Ajoutons au contexte, une nouvelle phase de négociation en cours sur la dette grecque et une hausse de 5% de l'euro face au dollar, depuis l'éloignement du risque des extrêmes après le premier tour des élections françaises.

Pour les Etats-Unis, les marchés anticipent une nouvelle hausse des taux directeurs lors de prochain comité de la FED. L'inflation sous-jacente n'a pas évolué mais la plupart des indicateurs d'activité sont bien orientés et devraient permettre un rebond de la croissance sur le second trimestre après un mauvais premier trimestre devenu chronique. Si les PMI de Chicago publiés le 31 mai ont été une surprise négative (revenant à 55,2 points contre 58,3 points en avril et marquant un plus bas depuis janvier) la consommation des ménages, le niveau de confiance, tout comme les investissements et le marché de l'emploi sont bien orientés.

En Chine, l'agence de notation Moody's vient de dégrader la note de l'Etat de Aa3 à A1 en raison de la forte progression de son endettement. Voilà 28 ans qu'une dégradation de sa notation n'était pas intervenue. Cette annonce n'a pas affecté les marchés pour autant. Le fait est qu'en Chine les notations des agences occidentales sont peu utilisées. Hors, la dette locale est principalement détenue par des investisseurs locaux et la dette extérieure remboursable en monnaie internationale ne représente que dix pour cent environ.

Pour les marchés financiers, ce contexte international devrait dans l'ensemble rester en faveur des actions de la zone euro. A l'image de ces cinq premiers mois de l'année en cours, les précédentes périodes de rattrapage du cycle économique européen sur celui des Etats-Unis ont démontré une meilleure performance relative des actions européennes vis-à-vis des actions américaines et une moindre corrélation.

Une éventuelle correction du marché américain, qui affiche des valorisations tendues et reste un marché directeur n'épargnerait pas pour autant les marchés européens.

Dans l'environnement a priori maitrisé par les banques centrales, ces derniers devraient poursuivre leur mouvement de rattrapage.

Achevé de rédiger le 2 juin 2017

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