Face à un cadre réglementaire de plus en plus strict, les fonds ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) connaissent un mouvement de repli.
Cette année, les sociétés de gestion en Europe et aux États-Unis ont fermé ou fusionné plusieurs fonds ESG, ralentissant les nouveaux lancements dans ce domaine.
Après un pic en 2021, cette classe d'actifs a perdu de son attrait, ternie par des scandales d'écoblanchiment. Par ailleurs, certaines ONG ont révélé que des fonds dits « durables » investissaient encore dans les énergies fossiles, atteignant parfois jusqu'à 27% de leurs actifs.
Cette tendance devrait se renforcer : d'ici au 21 mai prochain, l'ESMA, le régulateur européen, exigera que les fonds labellisés ISR intègrent au moins 80% d'actifs alignés sur ces critères. Ceux qui ne se conforment pas devront abandonner la mention « durable » ou adapter leur stratégie.
Ce renforcement réglementaire sera t'il salutaire en redonnant confiance dans les fonds ESG, ou délétère en faisant renoncer les gérants à lancer ce type de fonds ?
Il existe des sociétés de gestion qui développent depuis de nombreuses années une démarche foncièrement ESG. Elles seront les grandes gagnantes du durcissement des exigences en la matière.
Cette évolution pourra-t'elle redonner aux fonds ESG leur crédibilité et leur attrait initial ? Ou risque-t'elle de tuer la thématique en l'atrophiant ?
• • les textes et documents n'ont pas de valeur contractuelle, sauf mention contraire expresse. Les informations communiquées sont génériques et ne constituent ni un conseil personnalisé ni une recommandation d'investir ou de vendre ;
• Elles ne constituent pas une offre, une sollicitation ou une recommandation d'adopter une stratégie d'investissement. La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent varier à la baisse comme à la hausse et les investisseurs peuvent ne pas récupérer les montants initialement investis.
• les communications des sociétés de gestion, assureurs, banquiers ou promoteurs immobiliers peuvent avoir un caractère commercial : vous êtes invité à en prendre connaissance avec un oeil critique ;
• les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ;
• tous les placements présentent des risques spécifiques tels que le risque lié à une gestion discrétionnaire, le risque de perte en capital, le risque de liquidité, le risque de change : vous devez prendre connaissance des facteurs de risques spécifiques à chaque solution avant toute décision d'investissement ;
• tous les placements sont soumis à une fiscalité qui dépend du placement lui-même et/ou de la situation personnelle de l'investisseur : vous devez vous informer de la fiscalité applicable à votre situation avant toute décision d'investissement (étant entendu que la fiscalité peut toujours évoluer durant la vie de votre investissement en cas de réforme fiscale) ;
• tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou de son conseiller pour se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment des opinions et avis communiqués par les gestionnaires, et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.