Les fonds
Cette approche vise à concilier performance économique et impact social et environnemental, en investissant dans des entreprises qui contribuent à un développement durable.
L'ISR trouve ses racines aux Etats-Unis dans les mouvements sociaux des années 1960, où l'accent était mis sur l'exclusion des investissements dans des secteurs controversés comme le tabac, les armes (à l'époque de la guerre du Vietnam) ou l'apartheid.
Depuis, l'ISR a évolué pour incorporer une analyse positive basée sur les performances ESG des entreprises, au-delà de la simple exclusion de certains secteurs. Il s'étend désormais à une variété de questions sociales et environnementales, telles que le changement climatique, la diversité en entreprise, ou encore la gestion responsable des ressources.
L'ISR gagne en importance, porté par une prise de conscience globale des enjeux environnementaux et sociaux, et par la reconnaissance que des pratiques d'investissement responsables peuvent concourir à une performance financière durable.
Les investisseurs, qu'ils soient institutionnels ou individuels, intègrent de plus en plus l'ISR dans leurs stratégies d'investissement.
D'autant plus que de nombreuses études ont démontré que les entreprises bien notées sur les critères ESG tendent à surperformer sur le long terme, attirant ainsi l'attention des investisseurs à la recherche de rendements durables.
Les régulateurs financiers à travers le monde reconnaissent également l'importance de l'ISR, avec l'introduction de réglementations visant à promouvoir la transparence et l'adoption de pratiques durables dans l'investissement.
Les fonds ISR représentent une approche d'investissement innovante et en constante évolution. Elle répond à la fois aux exigences de rentabilité et à l'impératif de contribuer à un avenir plus durable.
Cette double exigence fait de l'ISR un élément clé dans le paysage financier moderne, avec des implications significatives pour les investisseurs, les entreprises et la société dans son ensemble.
L'ISR repose sur l'idée que les entreprises responsables sur les plans environnemental, social et de gouvernance sont mieux positionnées pour générer des rendements à long terme. Cela implique une analyse approfondie des pratiques des entreprises au-delà des seuls indicateurs financiers.
Contrairement aux investissements traditionnels, centrés principalement sur le rendement financier, l'ISR intègre des critères ESG dans le processus d'investissement. Cela signifie que les décisions d'investissement prennent en compte l'impact des entreprises sur leur environnement, leur personnel, leur gouvernance et la société dans son ensemble.
En d'autres termes, l'ISR ne se contente pas d'évaluer ce qu'une entreprise gagne, mais aussi comment elle gagne son argent.
Les trois piliers de l'ISR, à savoir les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, forment le cadre d'analyse utilisé pour évaluer les performances des entreprises sous un angle plus large que les seuls critères financiers.
Des exemples de critères ESG peuvent inclure la performance d'une entreprise en matière de réduction de gestion des déchets, des émissions de CO2, son engagement envers l'égalité des genres, ses politiques de travail équitable, ou encore la qualité et l'indépendance de son conseil d'administration.
En évaluant ces différents aspects, les fonds ISR cherchent à investir dans des entreprises qui non seulement offrent un potentiel de rendement financier, mais contribuent également positivement à la société et à l'environnement.
L'ISR offre aux investisseurs la possibilité d'aligner leurs valeurs personnelles avec leurs choix d'investissement, tout en visant une performance financière solide.
Les fonds ISR encouragent des pratiques d'affaires plus durables et éthiques, ce qui peut conduire à des changements positifs dans la société et l'environnement.
De nombreuses études montrent que les fonds ISR peuvent offrir des rendements comparables, voire supérieurs, à ceux des investissements traditionnels, remettant en question l'idée que la responsabilité sociale et environnementale se fait au détriment de la performance financière.
Des entreprises comme Tesla dans le secteur de l'énergie durable et des fonds comme le Global Sustainable Equity Fund de Nordea ont démontré que l'adoption de pratiques ISR peut conduire à un succès financier et durable.
L'ISR offre aux investisseurs la possibilité d'aligner leurs valeurs personnelles avec leurs choix d'investissement, tout en visant une performance financière solide.
Les fonds ISR encouragent des pratiques d'affaires plus durables et éthiques, ce qui peut conduire à des changements positifs dans la société et l'environnement.
De nombreuses études montrent que les fonds ISR peuvent offrir des rendements comparables, voire supérieurs, à ceux des investissements traditionnels, remettant en question l'idée que la responsabilité sociale et environnementale se fait au détriment de la performance financière.
La culture et les croyances religieuses créent des divergences de valeurs entre les différentes civilisations. Elles influencent fortement leur vision du bien et du mal, et donc ce qu'il faut promouvoir ou interdire.
Certains principes comme l'égalité des genres par exemple ne sont pas partagés par toutes les cultures.
Les fonds ISR imaginés par des gérants chrétiens ou juifs, ou encore les fonds halals pour les investisseurs musulmans ne conviendront pas nécessairement à des investisseurs d'autres confessions comme le bouddhisme ou l'hindouisme par exemple.
Les jusqu'au boutistes sont favorables à l'application stricte de critères d'exclusion.
La question qui fait alors débat est : pour des activités non ISR par nature, mais dont on ne peut pas se passer, n'est-il pas plus efficace de récompenser le meilleur élève de la classe, plutôt que de les exclure tous, et ainsi les inciter à renonce à faire des efforts pour être mieux notés ?
Ou encore, on peut débattre sur la question de savoir à partir de quel pourcentage une activité non ISR, mais très marginale au sein d'un grand groupe, peut exclure tout le groupe ?
Faut-il exclure l'armement ou voir les dépenses de défense comme un moyen de préserver la paix ?
Les éoliennes ou le nucléaire sont ils des bonnes solutions pour produire une énergie propre ?
Les questions sont nombreuses et les points de vue très divergents, ce qui ne facilite pas l'adhésion des épargnants aux fonds ISR dans leur ensemble.
Mesurer l'impact ESG de manière précise et cohérente reste un défi, étant donné la diversité des critères et l'absence de standards universels. Cela peut conduire à des difficultés dans la comparaison des performances ESG entre différentes entreprises et fonds.
Certains critiques soutiennent que l'ISR pourrait ne pas avoir l'impact social ou environnemental escompté, en partie à cause de la complexité des chaînes de valeur mondiales et de l'impact indirect des entreprises.
Le manque de réglementation cohérente et de standards universels en matière d'ISR peut rendre difficile pour les investisseurs de distinguer les véritables stratégies ISR des démarches de « greenwashing ».
Pour répondre à ces critiques, des efforts sont en cours pour établir des normes et des certifications plus claires pour les fonds ISR, ainsi que pour améliorer la transparence et la divulgation des informations ESG par les entreprises.
L'ISR continue d'évoluer, avec des tendances telles que l'intégration des considérations climatiques, l'accent sur la diversité et l'inclusion, et l'utilisation de technologies comme l'intelligence artificielle pour améliorer l'analyse ESG.
Les technologies telles que la data science et l'IA jouent un rôle croissant dans l'analyse ESG, permettant une évaluation plus précise et en temps réel des performances des entreprises.
L'ISR devrait continuer à croître en popularité et en sophistication, avec une intégration accrue dans les stratégies d'investissement « mainstream » (courant de pensée dominant) et un impact potentiellement plus important sur les pratiques d'entreprise à l'échelle mondiale.