L’investissement dans des parts de Groupements Fonciers Viticoles (GFV) ne convient pas à tous les investisseurs. Il s'adresse aux personnes susceptibles par leur connaissance et leur souci de diversification des placements financiers de prendre en compte les particularités de cette forme d’investissement. Il est rappelé que l'investissement dans des parts de GFV présente un certain nombre de risques, notamment ceux présentés sur cette page consacrée aux risques liés aux GFV.
Le marché des terres viticoles est soumis à des variations de prix, à la hausse comme à la baisse, qui peuvent être dues à différents facteurs : évolution du marché du vin en général, du marché d’une appellation en particulier, à l'environnement économique, à la spéculation et aux effets de mode.
La valeur des parts d’un GFV n’est pas garantie. L'investissement en parts de GFV présente donc un risque de perte en capital.
Les GFV sont par ailleurs exposés à des risques d’exploitation et sur les revenus : l'activité économique des GFV peut générer des pertes liées notamment à la variation de la production en qualité, en volume et en valeur, le prix du vin n’étant pas constant dans le temps.
Les risques naturels ou sanitaires sont toujours présents dans le domaine de l'agriculture en général. Ce risque peut affecter la valeur d’une exploitation ou d'un vignoble en particulier.
Le Groupement Foncier Viticole est également exposé à un risque de perte de marchés et risque de mévente sur certains millésimes, lesquels peuvent dégrader les revenus.
L'exploitant peut également s'avérer être un bon ou un mauvais gestionnaire de son exploitation, et donc contribuer à la valorisation ou à la dépréciation des actifs, ainsi qu'au résultat bénéficiaire ou déficitaire.
Les difficultés d'exploitation peuvent se situer en amont, au niveau de la production du raison (risque viticole). Elles peuvent se situer aussi après la récolte (risque vinicole) au niveau de la vinification, de l'élevage, et de la commercialisation.
En résumé, cette activité connaitra notamment les évolutions et aléas des secteurs viticole et vinicole :
Comme les SCPI ou les GF, les GFV sont des sociétés civiles. La responsabilité des associés n’est donc pas limitée à leurs apports, contrairement à une société anonyme par exemple.
La revente des parts de GFV n'est pas assurée. Elle se fait de gré à gré, et les conditions et délais de revente dépendent du marché de l'offre de et de la demande. Certains GFV trouveront très rapidement un acquéreur dans une configuration de marché favorable, tandis que d'autres GFV auront du mal à trouver un acheteur du fait de leurs résultats, de leur réputation, ou d'une conjoncture économique ou fiscale peu propice aux échanges.
La faible liquidité générée, fait que cet investissement obéisse à des cycles longs, de l'ordre de 25 à 35 ans ainsi que la nécessité d'une gestion spécialisée.
Conformément à l’article L. 411-1 du Code Monétaire et Financier, la souscription de parts de Groupements Fonciers Viticoles ne constitue pas une offre au public de titres financiers, et s’adresse à un cercle restreint d’investisseurs agissant pour compte propre.
Elle ne donne donc pas lieu à un prospectus soumis au visa de l’
L’AMF ne régule ni les gestionnaires de GFV ni leurs Groupements Fonciers Viticoles. Les investisseurs en GFV ne bénéficient donc pas de la protection liée au contrôle de l'