Les sociétés holdings, comme leur nom l'indique, sont des sociétés, et non pas des OPCVM (Organismes de Placements Collectifs) tels que les SICAV ou les FCP (Fonds Communs de Placements).
La société holding dite passive a une activité exclusivement limitée à la détention des titres d'une ou plusieurs filiales et à leur contrôle à travers l'exercice des droits de vote lors des assemblées générales.
La holding passive a plutôt vocation à prendre des participations au capital de sociétés en bonne santé financière.
Par rapport aux holdings passives, les sociétés holdings dites actives développent une activité propre, qui peut être autonome par rapport à sa filiale, ou qui peut correspondre à des prestations fournies à sa ou ses filiales, voire les 2 à la fois.
Les sociétés holdings animatrices sont des holdings actives qui s’immiscent dans la gestion et la direction de leur(s) filiale(s).
Contrairement aux holdings passives, les holdings animatrices sont des acteurs actifs, tant dans la conduite stratégique que politique de la société concernée, ainsi que de ses filiales le cas échéant. La holding à un réel pouvoir qu'elle peut exercer dans les prises de décisions à différents niveaux, sur le plan juridique, financier ou administratif par exemple.
Souvent limitées à un cercle restreint d'investisseurs, voire à des membres d'une même famille, les sociétés holdings sont parfois ouvertes à un public plus large.
Qu'elles soient réservées à un cercle d'investisseurs très limité (sociétés non agréées par l'AMF et/ou ne faisant pas Appel Public à l'Epargne), ou plus ouvertes (sociétés agréées par l'AMF et autorisées à faire Appel Public à l'Epargne), l'investissement dans une société holding ne concerne que des investisseurs prêts à accepter les risques de perte en capital inhérents à ce type de participation.
Outre l'obligation réglementaire de conserver ses parts de la société holding durant plusieurs années lorsque l'investisseur a choisi de faire valoir des droits à réductions d'impôts (impôt sur le revenu ou ISF), les transactions entre porteurs sont peu nombreuses, contrairement aux sociétés cotées en bourse ou aux OPCVM et pour lesquels il existe un marché organisé qui permet de valoriser les parts à un prix de marché, et de bénéficier d'une certaine liquidité.
Lorsqu'un investisseur souhaite revendre ses parts de société holding, il peut être confronté à une double difficulté : la valeur des parts peut être difficile à évaluer, et les acquéreurs potentiels rares et difficiles à trouver.
Pour faciliter la revente des parts, mieux vaut prévoir les conditions de sortie dès la souscription, au travers notamment de pactes d'actionnaires, ou d'options d'achat prévues par la société holding elle-même (à condition qu'elle dispose de la trésorerie nécessaire pour l'exercer).
Une dissolution programmée par la société holding elle-même, au-delà d'une certaine date, peut constituer également une solution pour assurer aux porteurs la liquidité de cet investissement.