D'après la définition européenne, les petites et moyennes entreprises (PME) sont des sociétés qui doivent respecter les critères suivants :
Souvent limitées à un cercle restreint d'investisseurs, voire à des membres d'une même famille, les PME sont parfois ouvertes à un public plus large.
Qu'elles soient réservées à un cercle d'investisseurs très limité (sociétés non agréées par l'AMF et/ou ne faisant pas Appel Public à l'Epargne), ou plus ouvertes (sociétés agréées par l'AMF et autorisées à faire Appel Public à l'Epargne), l'investissement dans une PME ne concerne que des investisseurs prêts à accepter les risques de perte en capital inhérents à ce type de participation.
Outre l'obligation réglementaire de conserver ses parts de PME durant plusieurs années lorsque l'investisseur a choisi de faire valoir des droits à réductions d'impôts (impôt sur le revenu ou ISF), les transactions entre porteurs sont peu nombreuses, contrairement aux sociétés cotées en bourse ou aux OPCVM et pour lesquels il existe un marché organisé qui permet de valoriser les parts à un prix de marché, et de bénéficier d'une certaine liquidité.
Lorsqu'un investisseur souhaite revendre ses parts de PME, il peut être confronté à une double difficulté : la valeur des parts peut être difficile à évaluer, et les acquéreurs potentiels rares et difficiles à trouver.
Pour faciliter la revente des parts, mieux vaut prévoir les conditions de sortie dès la souscription, au travers notamment de pactes d'actionnaires, ou d'options d'achat prévues par la PME elle-même (à condition qu'elle dispose de la trésorerie nécessaire pour l'exercer).
Une dissolution programmée par la PME elle-même, au-delà d'une certaine date, peut constituer également une solution pour assurer aux porteurs la liquidité de cet investissement.